Serrurerie et serruriers à Paris et en région parisienne

par | Avr 2, 2022

serruriers à Paris et serrurerie en France

`La serrurerie et les serruriers à Paris, aperçu historique et factuel

Sommaire

Il ne fait l’ombre d’aucun doute que la protection des habitations et des clôtures a toujours fait partie des enjeux majeurs de l’homme. La serrurerie apparaît dès lors comme une solution qui consiste à fabriquer des dispositifs de fermeture en métal, visant à sécuriser les édifices. En effet, aussi longtemps qu’on s’en souvienne, ce savoir-faire trouve ses origines dans plusieurs parties du monde, il y a des milliers d’années. À Paris, dans la capitale française particulièrement, cette industrie n’a commencé à émerger qu’au XVIème siècle. À travers les âges, les serrures ont sans cesse changé de formes pour s’adapter aux besoins de l’époque. Ainsi, on les a retrouvées sur des objets anciens et même des monuments historiques.
Du XVIème siècle jusqu’à nos jours, de nombreuses entreprises de serrurerie françaises ont vu le jour pour donner corps à ce métier. Puis, avec la modernisation, le métier de serrurier est devenu accessible à tout homme via des formations spécialisées. Comment est née la serrurerie à Paris en Ile de France ? Quels monuments de la capitale française ont subi des travaux de serrurerie ? Qu’en est-il des entreprises et des formations de serruriers spécialisés dans ce domaine ? On y répond dans ce guide.

1- Les faits marquants de l’industrie et métier serrurier à Paris

Les débuts du métier de serrurier à Paris remontent au XVIème siècle, soit il y a 4.000 ans. De plus, les prémisses de ce secteur ont eu lieu en même temps que celles de la métallerie. D’ailleurs, c’est ce qui explique l’association permanente des deux termes de nos jours. De sa genèse jusqu’à nos jours, la serrurerie a évolué de la manière suivante :

1-1 La serrurerie au XVIème siècle

Cette époque a été marquée par la création du tout premier statut de la profession de serrurier par François Ier. Dans ce document, retrouvait-on diverses obligations liés à ce corps de métier.
Par exemple, il était proscrit de mener des travaux nocturnes de serrurerie à cause du faible éclairage à ce moment. Plus clairement, la minutie qu’impose ce type d’activité aurait été altérée par la faible luminosité de la nuit. Aussi, l’artisan-serrurier devait exclusivement fabriquer les clés des serrures présentes dans son atelier.
En outre, le statut indiquait aussi les sanctions applicables en cas de fraude. Parmi celles-ci, figuraient la peine de mort, la pendaison, la confiscation et/ou destruction du matériel de travail. Concernant la pendaison, elle se concluait par un marquage corporel. Concrètement, l’on inscrivait la mention « crocheteur de porte » sur le corps pour dissuader les autres contrevenants.
Par la suite, le roi Henri II a autorisé la réalisation des visites d’inspection dans les ateliers de serrurerie de l’époque. Elles avaient pour but de vérifier que le travail réalisé par les artisans respectait les normes en la matière.

1-2 La serrurerie du XVIIème au XIXème siècle

En 1645, un horloger du nom de Jean-Pierre Maquennehen, fonda le 1er et le plus ancien atelier français de serrurerie en Picardie. Avec le temps, d’autres entreprises pionnières ont vu le jour. Parmi elles, on peut citer Picard (1721), Fontaine (1740), Bricard (1782) et Laperche (1788). Grâce à leur talent unique, ces entreprises sont fonctionnelles à l’heure actuelle. C’est par exemple le cas de la maison Fontaine, qui s’est spécialisé dans le domaine de la serrurerie d’art.
En toute logique, le secteur de la serrurerie a connu un véritable essor avec la révolution industrielle au XIXème siècle. A cette période, les premières machines à vapeur et le processus de la fonte malléable venaient d’arriver. Au même moment, de nouvelles marques de serruriers avaient été créées. Il s’agissait de Fichet (1825), Debaurain (1830), Vachette (1864), Bezault (1870) et Stremler (1896).

1-3 La serrurerie au lendemain de la deuxième guerre mondiale

Le secteur de la serrurerie a connu une croissance époustouflante avant de subir les revers de la crise des années 80-90. Cependant, la récession n’a été de courte durée surtout avec la création du groupe suédois ASSA Abloy. Plusieurs des marques et entreprises suscitées se sont rattachées à lui pour offrir un service complet et de qualité aux clients.
En 2020, l’Union des Métalliers a, comme tous les 04 ans, mené une étude dénommée « Structures et perspectives des marchés de la métallerie ». D’après le rapport, la France compte 18.666 entreprises de métallerie. De surcroît, le marché a réalisé un chiffre d’affaires estimé à 8,5 milliards d’euros (Source : metal-pro).

2- Métallerie et serrurerie : deux termes indissociables ?

Faut-il le rappeler, la métallerie et la serrurerie ont émergé au même moment. La métallerie trouve sa source dans l’histoire de la ferronnerie. Après extraction minière, le fer est façonné en fonte ou en acier. Que ce soit l’un ou l’autre, l’output obtenu va subir les travaux du métallier.

Quant à la serrurerie, elle élargit les champs d’application de la métallerie traditionnelle. En plus de la fabrication de clés, coffres forts et serrures, s’y rajoutait les décorations métalliques destinées aux édifices. De plus, elle servait à fabriquer d’autres pièces de renforcement des structures des bâtiments. Là, on parle des agrafes, goujons, crampons, équerres et étriers.

3- Les serrures des monuments parisiens

Leur installation a débuté sous le règne du roi Louis XVI. Outre ses responsabilités royales, ce dernier était un féru de serrurerie. D’ailleurs, il possédait même un atelier pour réaliser ses travaux. Sous son empire, il était proche du militaire François Gamain. Lorsque celui-ci se reconvertit en serrurier, il installe les serrures du Château de Versailles. Ébloui par son talent, le roi Louis XVI devient son élève.

musée de la serrurerie Bricard

Ce musée de la serrurerie, est installé dans un ancien hôtel particulier. La société Bricard a acheté puis restauré complètement ce monument pour en faire un musée spécialisé dans le travail de la serrurerie décorative. Le musée expose des clefs en bronze et en fer gallo-romaines, des heurtoirs gothiques, des serrures et des clefs du 16è au 19è siècle. Un atelier de serrurier est reconstitué.

En dehors du Château de Versailles, les serrures ont le plus souvent été installées dans des cathédrales. Parmi elles, on peut citer la Sainte-Chapelle de Paris ou les portes latérales de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Concernant celle-ci, les portes en question ont été fabriquées en bois et sont recouvertes de rinceaux et décorations en fer. L’esthétique et la complexité des travaux de cette bâtisse, on les doit au serrurier prodige Biscornet.
Le saviez-vous ? La célèbre tour Eiffel a également subi de nombreux travaux de serrurerie. Sa conception et sa réalisation ont été chapeautées par l’entrepreneur Gustave Eiffel. A ses côtés, il travaillait avec les ingénieurs Maurice Koechlin et Emile Nougier et l’architecte Stephen Sauvestre.
En pratique, la fameuse tour de 300 mètres de haut a demandé 18.038 pièces métalliques et 7.300 tonnes de fer. Si l’édifice a été longuement critiqué par des artistes français d’antan, aujourd’hui, elle est devenue l’espace emblématique de la capitale française. Et sa réputation, elle la doit à la complexité des travaux réalisés, notamment de serrurerie.

4- L’industrie de la serrurerie parisienne

En France, le plus grand nombre d’entreprises de serrurerie et artisans se trouve en région parisienne. Sur les 04 types d’entreprises de serrurerie qu’on retrouve dans le pays, 02 d’entre eux sont assez répandus dans la capitale.

4-1 Les types d’entreprises de serrurerie dans la capitale

Il s’agit :

  • Des entreprises de sécurité. Ces dernières sont chargées de concevoir des équipements de télésurveillance, de vendre des serrures de défense, d’installer des portes blindées, des systèmes d’alarmes, des coffres forts, etc. ;
  • Des sous-traitants rattachés aux entreprises du bâtiment. Ils réalisent à la fois des travaux de serrurerie et de construction d’ouvrages spécifiques ;

4-2 Comment trouver une entreprise de serrurerie à Paris ?

Sachant qu’il en existe plus de 18.000 dans l’Hexagone, il n’est pas toujours aisé de trouver un prestataire de confiance. Pour vous faciliter la tâche, retrouvez ci-dessous les moyens de trouver une entreprise de serrurerie à Paris. Il convient de noter que ces moyens ont été classés par ordre d’efficacité :

  • Formuler une demande sur le site du label « Serruriers en France ». Une fois que vous y êtes, il vous suffit de remplir vos informations dans les champs prévus à cet effet ;
  • Contacter votre assurance. Dans son réseau, elle peut vous fournir un prestataire fiable pour éviter tout risque associé à l’exécution des travaux ;
  • Recourir à une plateforme de mise en relation ou les annuaires spécialisés. Qu’importe vos besoins, prenez le temps de bien analyser les annonces pour éviter les arnaques ;
  • Solliciter une recommandation auprès de son entourage (famille, amis, collègues, voisins). Ainsi, vous bénéficierez des services d’un prestataire sérieux, efficace et vous pourrez même réduire vos dépenses.

5- Que dit la loi au sujet des serruriers parisiens ?

Comme tout corps de métier, l’activité  du serrurier est très encadrée par la loi française. Établies sous forme de conventions collectives, la loi définit aussi la rémunération, les charges et avantages du serrurier parisien.

5-1 Conventions collectives des serruriers parisiens

En fonction de son activité principale ou de celle de son employeur, le serrurier se voit appliquer l’une des conventions suivantes :

  • La Convention collective nationale ouvriers des entreprises du bâtiment de plus de 10 salariés (IDCC 1597) 
  • La Convention collective régionale des industries métallurgiques, mécaniques et connexes de la région parisienne (IDCC 54)  ;
  • La Convention collective nationale ouvriers des entreprises du bâtiment de moins de 10 salariés (IDCC 1596).

5-2 Rémunération, avantages et charges

Une grille conventionnelle détermine les rétributions des serruriers employés dans une entreprise spécialisée. En fonction de chaque palier, elle indique aussi les charges et avantages y afférents. Selon l’INSEE, le salaire mensuel moyen d’un serrurier parisien est de :
• 1331 € bruts pour un serrurier non-qualifié (soit 1291 € pour les femmes et 1332 € pour les hommes) ;
• 1806 € bruts pour un serrurier qualifié (soit 1635 € pour les femmes et 1808 € pour les hommes).

De ce salaire brut, il faut déduire la cotisation d’Accident de Travail et Maladies Professionnelles (AT/MP). Applicable sur les métiers du bâtiment, son montant varie en fonction de la taille de l’entreprise. Pour la calculer, il faut se baser sur l’assurance maladie et le code risque.

Par ailleurs, le serrurier salarié dans une entreprise de BTP a droit à diverses primes prévus par la Convention collective nationale du bâtiment. Il s’agit :

  • Des indemnités de déplacements. Elles comprennent l’indemnité de grand déplacement et de petit déplacement. La première s’applique pour le salarié utilisant les transports en commun pendant plus de 1h30 pour regagner son domicile, si le chantier est situé à plus de 50 km de chez lui. Quant à la deuxième, elle regroupe la prime de panier repas, l’indemnité de trajet et les frais de transport ;
  • De la déduction forfaitaire spécifique. Il s’agit de l’abattement BTP pour frais professionnels à hauteur de 10% pour le serrurier présent au quotidien sur le chantier ;
  • Des primes de vacances. Leur montant équivaut à minimum 30% de l’indemnité de congés payés.

5-3 La réglementation des prestations des serruriers de l’agglomération parisienne

Dans l’exercice de ses activités au quotidien, le serrurier est tenu de plusieurs obligations légales. Plusieurs d’entre elles sont contenues dans l’arrêté du 2 mars 1990 (J.O. DU 10-03-90) « relatif à la publicité des prix des prestations de dépannage, de réparation et d’entretien dans le secteur du bâtiment et de l’électroménager ».
Il s’agit de :
L’ordre de réparation. Avant son intervention, le serrurier doit informes son client avec cet ordre. Sur cet ordre de réparation figurent : le prix des prestations des services TTC, le tarif des frais de déplacement, le tarif horaire de la main d’œuvre TTC, le prix du devis s’il est payant.
Le devis. Lorsque la facture dépasse les 150 euros, ou lorsque le client en fait la demande, le serrurier est tenu de réaliser un devis détaillé, sauf situation d’urgence. Dans ce devis il doit mentionner les éléments suivants :

  • Le nom et l’adresse de son entreprise ;
  • La date du devis ;
  • Les tarifs des frais de déplacement du serrurier ;
  • Le tarif global HT, TTC et le taux de TVA appliqué ;
  • La durée de validité du devis (son prix le cas échéant) ;
  • La date limite d’exécution des travaux
  • Le nom et l’adresse du client ;
  • Le prix de la main d’œuvre et quantité (prestations, pièces et produits prévus) ;

Fait en 2 exemplaires, ce devis doit être signé par le client qui l’accepte.

La note facture. Elle est obligatoire pour toute prestation supérieure à 15,24 euros. Si le montant est inférieur à ça, c’est en fonction de la demande du client. Elle doit être délivré après le dépannage et avant tout règlement de facture. Sur cette note figure :

  • La date de la note de service ;
  • Le décompte détaillé de la prestation de service ;
  • Le nom et l’adresse du professionnel ;
  • Le nom du client et domicile du dépannage ;
  • Le tarif total de la prestation avec déplacement HT et TTC

Les autres obligations du serrurier : Le serrurier est tenu d’utiliser des matériaux certifiés NF, faute de quoi le client peut refuser de régler son intervention. Il est également tenu de fournir un contrat pour les prestations complémentaires qui ne relèvent pas du dépannage initial. Les serruriers professionnels sont tenus de laisser le libre choix à leurs clients. Aussi, toutes les publicités (carte de visite, flyer…) doivent faire mention des informations présentes sur l’ordre de réparation.
Et en cas de litige, le client peut faire appel à la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) ou les services de consommation.

6- La serrurerie : une aubaine pour les escrocs sur Paris Ile de France

Malheureusement, les escrocs ne manquent pas dans ce secteur surtout à Paris. Sur le terrain, les autorités publiques ont mis en place certaines mesures destinées à réprimer leurs forfaitures. Toutefois, le phénomène perdure surtout avec la digitalisation actuelle. Ainsi, Internet pullule de fausses plateformes de serrurerie. Il importe de bien connaître leurs techniques afin de s’en prémunir.

6-1 L’absence de devis

C’est le modus operandi principal utilisé en matière d’arnaque de serrurerie à Paris. Ceux qui se livrent à ce genre d’acte profitent de la détresse du client au moment de l’appel. Dans des cas de perte de clés ou de cambriolage surtout en soirée, le serrurier va travailler dans l’urgence. En constatant l’ampleur des dégâts et l’état émotionnel du client, il peut volontairement omettre d’établir un devis.
Du coup, le client ne dispose d’aucune information sur l’identité du prestataire ou du détail des opérations. Pour contrer ce phénomène, pensez à demander un devis avant que le prestataire n’arrive sur place. Après avoir envoyé une photo et des explications à ce dernier, il doit obligatoirement vous retourner une facture pro forma bien détaillée.

6-2 La surfacturation

Dans le devis proposé au client, l’arnaqueur affiche des frais normaux et omet volontairement d’autre. Une fois sur les lieux, il facture le produit ou service omis et cette fois à des montants exorbitants. C’est pour cela qu’il faut mener toute la négociation en amont de la descente sur les lieux.

6-3 La proposition de services non indispensables

Ici, le serrurier véreux vous propose un service qui ne sied forcement pas à la situation. Prenons le cas d’une serrure bloquée. Lui, il proposera au client de percer et de remplacer ladite serrure. Or, un serrurier sérieux, compétent et bien outillé va simplement déverrouiller la serrure.
En outre, le prestataire peut vous vendre un service inutile qui risque d’aggraver la situation. Prenons le cas d’une serrure crochetée à la suite d’une effraction. L’escroc va vous proposer de changer la serrure et d’installer un système de sécurité dernier cri. Si le client accepte, l’escroc peut profiter de la situation pour placer un dispositif défaillant à un coût très élevé.

6-4 Les espaces de mise en relation

En principe, les plateformes de mise en relation servent à amoindrir les risques d’arnaque dans le milieu de la serrurerie parisienne. Parmi elles, on retrouve par exemple Spot TV et Adwords. Sauf qu’à présent, elles sont devenues le terrain de jeu préféré des serruriers escrocs qui y voient un espace de visibilité. Ainsi, ils affichent leurs services à coups de publicité agressive pour tromper les clients en détresse.

6-5 L’enregistrement auprès de réseaux étrangers douteux

Faisant office de sociétés-écrans, ils recensent des milliers de noms de domaine de serrurerie à Paris. Lorsque le client sollicite leur site, il est automatiquement redirigé vers un serrurier parisien incompétent. Si vous avez le moindre doute sur ce type d’entreprises, il vaut mieux passer votre chemin.

6-6 La pratique des bas prix

Pourquoi utiliser des méthodes d’escroquerie sophistiquées quand on peut proposer des prix ridiculement bas ? Comme le dit l’adage, un prix bas n’est pas synonyme de qualité. Puis, les serruriers parisiens qui pratiquent de tels prix ne sont pas toujours honnêtes.
Un professionnel serrurier fiable prend en compte le coût des pièces à changer, sa main-d’œuvre, le coût de son déplacement avant de dresser un devis. Le devis ne peut donc pas être identique dans toutes les situations et pour tous les clients. Il importe donc de faire attention aux serruriers de Paris qui proposent des tarifs trop faibles.

6-7 Obliger le client à payer en espèces

Même au moment du règlement, vous pouvez être victimes d’arnaque. La plupart du temps, les serruriers peu sérieux insisteront pour que vous régliez en espèces uniquement. En revanche, un professionnel sérieux doit vous donner la possibilité de choisir le mode de paiement de votre choix : chèque, espèces, virement, carte bancaire, etc.

7- Comment reconnaître un serrurier sérieux à Paris ?

Les serruriers à Paris sont nombreux et professionnels. Mais, cela n’exclut pas la présence de prestataires douteux parmi eux. Qu’importe votre situation et le niveau d’urgence, gardez votre sang-froid. Cela vous évitera de tomber sur la mauvaise personne. Au moment voulu, se poser les questions suivantes vous permet de trouver un bon serrurier à Paris :

7-1 Possède-t-il un local physique ?

S’il est sérieux, un serrurier parisien doit disposer de son propre local (boutique ou atelier). Ainsi, il sera plus facile pour ses clients de s’y rendre lorsque le besoin se fait ressentir.

7-2 Quelle est sa réputation ?

C’est à partir de cet élément que vous saurez à qui vous avez à faire. Un moyen efficace de cerner la réputation d’un serrurier est de parcourir les avis laissés par ses anciens clients sur le web. Lorsque les avis sont majoritairement positifs (travail satisfaisant, bonne disponibilité, interventions efficaces…), c’est un bon signe. Autre option, vous pouvez demander l’avis de votre entourage.

7-3 Respecte-t-il la réglementation française en vigueur ?

Ici, il s’agit de vérifier le statut du prestataire au niveau de la CMA (Chambre des Métiers et de l’Artisanat). Aussi, doit-on vérifier le réseau de serruriers auquel il appartient. Pour votre sécurité, privilégiez les salariés reconnus par l’Etat et ce qu’importe la nature des travaux à exécuter.

7-4 Dispose-t-il d’un agrément auprès des compagnies d’assurance ?

En des termes plus simples, il faudrait que les compétences du professionnel que vous allez choisir soient certifiés par ces établissements. D’ailleurs, ces entreprises possèdent la liste des meilleurs artisans-serruriers en région parisienne. S’y référer vous évitera de prendre des risques inutiles.

7-5 Quels résultats ai-je obtenu après l’entretien téléphonique ?

Pour résoudre un vice de serrurerie, il est recommandé au client de présenter préalablement tous les détails au prestataire. Cet échange doit se faire en amont de la présence du prestataire sur les lieux. En lui donnant toutes les informations, il doit obligatoirement vous transmettre son devis. Lorsque c’est fait, demandez une copie et gardez-la en cas de litiges ultérieurs.

7-6 Son adresse virtuelle est-elle crédible ?

En gros, il faut que le serrurier soit rattaché à une entreprise légitime dotée d’une adresse réelle. N’hésitez pas à taper cette adresse dans Google Maps pour voir les résultats que vous obtiendrez.

7-7 Combien de modes de règlement propose-t-il ?

En région parisienne, il est fréquent d’être confronté à un serrurier qui insiste sur les paiements en espèces. Généralement, c’est le propre de tous les arnaqueurs. Par contre, un professionnel vous permettra de payer par le moyen qui vous sied : espèces, chèque, virement, carte de crédit, etc. Qu’importe leur nombre, il est judicieux d’en prendre connaissance avant le début des travaux.

7-8 Quelles techniques emploie-t-il pour résoudre les problèmes de serrurerie ?

Prenons le cas d’une serrure de porte bloquée. Un mauvais serrurier vous proposera directement de détruire totalement le dispositif avant de le changer. Même si ces opérations vous semblent nécessaires, elles génèrent un coût très élevé. A contrario, un serrurier professionnel effectuera par exemple une radiographie de l’installation endommagée. Ce n’est qu’après cela qu’il vous fournira un diagnostic adapté à la situation.

7-9 Transmet-il un devis en avance ?

Rappelez-vous-en : un bon serrurier n’intervient qu’après l’avoir transféré au client. Il peut le faire par mail ou par téléphone. Ce document doit indiquer l’identité du prestataire et du client, le détail des prestations, les tarifs appliqués, le montant total, le mode de règlement et la date d’intervention. S’il ne le fait pas, il y a de bonnes raisons de douter de lui. Une petite astuce consiste à demander au moins deux devis à deux prestataires différents. Par la suite, il faudra les comparer et poser des questions si nécessaire.

7-10 Applique-t-il des tarifs fixes ?

En pratique, les serruriers véreux peuvent surfacturer à certaines périodes (week-ends, soirées, jours fériés ou des jours non-ouvrables). C’est pour cette raison qu’il faut poser toutes les questions nécessaires pour éviter des surprises.

7-11 Que fait-il du matériel usé ?

Au terme de sa prestation, un bon serrurier parisien doit remettre le matériel défectueux au client. Ainsi, il lui servira en cas de différend ou de problème futur.

7-12 Assiste-t-il ses clients après sa prestation ?

Normalement, le suivi après travaux doit se faire gratuitement. En outre, un serrurier fiable peut aller jusqu’à former le client à l’utilisation du nouveau matériel s’il s’avère complexe.

7-13 Dresse-t-il une facture à la fin de sa prestation ?

S’il est sérieux, il doit vous transmettre une facture récapitulative des opérations réalisées. Petit conseil : après l’avoir reçu, n’hésitez pas à la comparer avec le devis pour détecter les frais cachés.

8- Les outils des professionnels de la serrurerie Paris

Que le serrurier soit un jeune qui souhaite s’installer, un chevronné, ou un simple passionné des serrures, il existe des outils nécessaires à son activité.
Pour appréhender les outils en usage chrz tout bon serrurier, voici une film qui vous explique comment marche une serrure et quels sont ses composants :

8-1 Les outils électriques

Différents les uns des autres, ces outils électriques sont nécessaires pour toute intervention du serrurier Paris. Il y a les perceuses pour les cas où la destruction est nécessaire, les meuleuses d’angles, le pistolet électrique ou encore les fraiseuses.

8-2 Les outils de crochetage

Quel que soit le degré d’intervention, ces outils sont indispensables. S’il s’agit d’une intervention d’ouverture de serrure ordinaire, l’artisan a besoin d’un simple crochet.
Pour les interventions plus poussées, des outils plus perfectionnés et complexes sont recommandés. Il est recommandé pour les serruriers de toujours avoir des crochets de poche. Ils sont peu encombrants et prennent très peu d’espace. Simples à utiliser et de petites tailles, ils prennent peu de place dans l’attirail d’un serrurier. Les picks guns mécaniques aussi sont indispensables parmi les outils d’un serrurier professionnel. Toutefois, il nécessite d’avoir ne certaine expérience pour les utiliser

8-3 Les outils d’extraction

En plus des appareils électriques le serrurier professionnel doit posséder des dispositifs d’extraction. Ils servent à débloquer une serrure lorsque le simple crochet ne le permet pas. Ces extracteurs sont des outils qui permettent d’ouvrir les portes sans endommager la serrure. Le barillet est retiré sans véritables efforts et sans conséquences grâce à une force de traction que subit le cylindre.
L’extracteur est également le meilleur outil pour un serrurier professionnel Paris d’enlever une clé coincée dans une serrure. Il peut retirer tous les débris (peu importe leur taille) présents dans la serrure qui empêche son bon fonctionnement.

8-4 Le matériel sophistiqué

Ceux-ci sont utilisés lorsque l’intervention du serrurier Paris devient plus délicate. Il s’agit entre autres de :
• La sonde optique ;
• La fibre optique ;
• L’otoscope de crochetage

8-5 Les outils incontournables

Il s’agit entre autres :
• de la lampe de poche ;
• du ruban isolant ;
• de la scie à métaux ;
• des sertisseuses ;
• du crayon ;
• du ruban adhésif

8-6 Les autres outils indispensables pour un serrurier

• Les râteaux, qui servent à manipuler les pistons des serrures ;
• Les aiguilles diamantées ;
• Les tendeurs de clé pour forcer la serrure ;
• Les clés à percussion ;
• Le connecteur à visser ;
• Le marteau ;
• Le tourneur de clés ;
• La meuleuse ;
• Le levier de niveau ;
• La cale à pompe ;
• Les clés hexagonales ;
• Le craquelin de cylindres ;
• Le tournevis torx ;
• Le pic informatisé ;
• Les brucelles à bout formé ;
• La cale pour cadenas ;
• Les lunettes portatives ;
• Les machines à clés ;
• Le fileur de prise ;
• Le pied à coulisse numérique
Cette liste n’étant pas exhaustive, il existe d’autres outils qu’un serrurier professionnel Paris doit disposer pour intervenir efficacement.

9- Les formations en serrurerie en région parisienne et la création d’entreprise

Contrairement à d’autres métiers artisanaux, le travail de serrurerie ne peut être reproduit par les machines industrielles. Elle requiert la main humaine pour créer et réaliser des travaux uniques. Pour accéder régulièrement à ce métier à Paris, il est important de commencer par acquérir des compétences basiques. Par la suite, l’on pourra entreprendre des démarches administratives pour obtenir un agrément ou créer son entreprise.

9-1 Quelles sont les alternatives de formations pour devenir serrurier sur le bassin d’emploi parisien ?

La formation à ce corps de métier est accessible avant ou après le bac. Évidemment, il faut toujours recueillir un maximum d’informations auprès des écoles avant toute décision. Dans tous les cas, les diplômes dans ce domaine revêtent diverses formes :

    • CAP serrurier-métallier ;

  • Brevet Professionnel ou BP en serrurerie métallerie ;
  • Bac professionnel « ouvrages du bâtiment : métallerie » ;
  • Bac technologique « STI2D ou Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable » ;
  • Formation continue (spécialisations en ferronnerie d’art, travail d’aluminium ou de serrurerie) ;
  • BTS « CRCI ou Conception réalisation en chaudronnerie industrielle ».

Ce sont surtout les deux premiers qui ouvrent véritablement la voie au métier de serrurerie. Le premier débouche sur les secteurs de la gamme de fabrication, la fabrication des ouvrages, la pose de serrure, balcons et escaliers. Après ce diplôme, l’apprenant peut en 1 an approfondir ses études pour obtenir un BP (Brevet Professionnel) ou un MC (Mention Complémentaire).
Quant au deuxième, il dure deux ans et le niveau d’amission requis est le baccalauréat. Ce diplôme d’Etat, donne la possibilité à son titulaire d’effectuer les tâches d’un serrurier professionnel et de gérer une équipe d’ouvriers serruriers. On retrouve ce type de formation dans les écoles techniques et collèges communautaires régionaux. Ces écoles proposent des formations pratiques en serrurerie.
Après l’acquisition des connaissances théoriques, le jeune diplômé doit effectuer un stage (2 à 3 ans) auprès d’un professionnel du métier. Il lui apprend la pratique et les astuces du métier surtout dans la capitale parisienne où la concurrence est rude. Ce n’est qu’au terme de ce stage que l’apprenant peut soit se lancer à son propre compte, soit soumettre son CV dans les entreprises.
Sinon, devenir serrurier peut être envisagé par la méthode de l’apprentissage direct. À ce niveau, le jeune passionné de serrurerie est mis en situation concrète. Son mentor lui indique les aspects techniques du travail à Paris et des astuces commerciales pour sa carrière. A noter que le mentor en question doit être titulaire d’un certificat ou d’une licence professionnelle. Cela constitue une garantie de la qualité de la formation reçue.

9-2 La création d’une entreprise de serrurerie à Paris intra-muros

À défaut de déposer son CV dans les entreprises, le serrurier débutant peut opter pour la création de sa propre boîte. A Paris, ceux qui s’y adonnent sont majoritairement des entrepreneurs indépendants. En prélude à la création d’entreprise, il faut se conformer aux dispositions règlementaires de la CMA :

  • Être titulaire de la qualification professionnelle de serrurier ;
  • Avoir subi un stage professionnel de terrain ;
  • Avoir une expérience minimum de 3 ans dans le domaine à défaut des diplômes ;
  • Avoir subi avec succès un stage préparatoire à l’installation à la CMA ;
  • Souscrire à une assurance décennale ;
  • Avoir une habilitation électrique ;
  • Se conformer à la loi thermique (isolation).

Deuxièmement, il faut choisir son statut juridique. Le candidat peut opter pour l’EIRL, l’EURL, la microentreprise ou la SASU. Enfin, il faut suivre les phases de création d’une entreprise de serrurerie :

  • Préparer les statuts de l’entreprise serrurerie
  • Constituer un capital social
  • Publier une annonce légale
  • Elaborer un dossier d’immatriculation

10- Les Marques populaires de Serrures à paris

La serrure est au cœur de l’activité de l’artisan serrurier. Il la conçoit, la fabrique, la pose, la répare, la remplace et peut même la recycler. Les serrures sont l’âme de ce métier. Depuis l’ère des pères fondateurs de la serrurerie, la serrure a connu de nombreuses évolutions qui ont mené à un accessoire très moderne aujourd’hui.
Si certaines marques se sont démarquées, c’est du fait du niveau de sécurité qu’offrent leurs produits. Plusieurs marques de serrures sont généralement recommandées aux clients par les serruriers qualifiés à Paris pour leurs performances.

  • Les serrures Abus : la marque de serrurerie Allemande propose des portes blindées, les systèmes d’alarme, les serrures connectées, les verrous, les serrures certifiées A2P ;
  • Les serrures Muel : présent en région parisienne ce fabricant propose depuis 2011 diverses solutions de protection des habitats ;
  • Les serrures Bricard : la marque est spécialisée dans solutions de serrure anti casse, anti-arrachement, anti-crochetage, bref différent des cylindres classiques,
  • Les serrures Métalux qui met sur le marché des produits robustes et faciles d’utilisation.
  • Les serrures Pollux : la marque existe depuis 1929. Son long savoir-faire lui permet de proposer trois gammes de serrures innovantes dont la référence est le cylindre Européen Pollux avec clé réversible ;
  • Les serrures Reelax qui propose les dispositifs de déverrouillage pour portails, et clôtures diverses ;
  • Les serrures Vachette : très connue mondialement, la marque française Vachette propose une large palette de serrureries performantes ;
  • Les serrures Medeco recherchées pour le haut de gamme ;
  • Les serrures Chubbsafes des frères Chubbs qui depuis 180 ans se sont investi dans la sécurité des bâtiments ;
  • Les serrures Hartmann : depuis 2 siècles Hartmann propose des produits avec un excellent rapport qualité/prix ;
  • Les serrures Heracles.

Clésrapides, utilise toutes ces marques de serrures selon le contexte, le besoin et le budget du client. Nous possédons toutes les qualifications pour Ouvrir une porte claquée« >
ou encore lorsqu’il s’agit de changer de serrure. Nous intervenons également sur les portes blindées. Voici un tutoriel qui vous en explique l’utilité :

En conclusion

En somme, on peut retenir que la serrurerie a émergé dès le XVIème siècle dans la cité parisienne. Avec l’évolution des techniques en la matière, de nombreux monuments ont bénéficié de tels travaux. Aujourd’hui, les plus grandes firmes de serrurerie sont regroupées sous la bannière du groupe suédois ASSA Abloy. Aussi, note-t-on la création du label de certification « Serruriers en France » pour s’assurer des normes d’exécution des travaux. Après une formation, le jeune serrurier peut fonder sa propre entreprise ou se faire recruter dans les firmes spécialisées. Dû à l’essor technologique, les serrures modernes sont « connectées ». Ainsi, on peut les manipuler à distance soit via son ordinateur soit via son smartphone. Au rang des futures tendances, le secteur connaîtra l’intégration de la reconnaissance faciale ou rétinienne. Assurément, de tels changements viendront optimiser la sécurité dans les domiciles et locaux professionnels.